Brief de Ramaix

386 Jules DE BRUYCKER (Gent, 1870 - 1945) - 2 lettres autographes signées à G. d. Ramaix Legation Belge.
[London], 18.9.18 et 29.9.18. 2 pages in-4.

 «...Je suis charmé de l'appréciation que vous faites de mes oeuvres. Selon votre désir j'aurai le plaisir de vous recevoir dans mon atelier vendredi prochain pour pouvoir vous montrer mes planches... »

Van der Cruyssen

Marie-Albert VAN DER CRUYSSEN

Brief aan Jules De Bruycker            Orval   31/12/38                      (sic)

Hoofding:  l’Abbaye De Notre - Dame d’ Orval

Waarde oude Vriend Jules

Welk prachtigen cadeau kom ik van U te ontvangen.

‘k Stuur er U mijne hartelijkste bedankingen over en zoodra ik naar Gent kom zal ik er U persoonlijk van komen “merci” zeggen.

Dat herinnert mij aan onzen jongen tijd van bij Bouckaert in de XII Kamerstraat - als het schoon weder is moet gij eenige dagen naar Orval komen - dat zal U heel veel interesseren.

Intussen zal uw prachtwerk in de blbliotheek van Orval eene schoone plaats in nemen.

Nogmaals hartelijken dank.

Van uw zeer toegenegen

Dom      marie albert van der Cruyssen                                     (*¹  *²)

*¹ D.O.M. : De afkorting staat voor Deo Optimo Maximo = aan God, de beste en hoogste, gewijd. Wanneer de term DOM zondermeer wordt aangetroffen dan wordt een titel bedoeld. Dom is dan afgeleid van het Latijnse dominus (in het Nederlands: heer) en is een titel in de Rooms-katholieke kerk. Dom wordt gebruikt voor het aanspreken van bepaalde monniken van de Benedictijnen of Kartuizers. Het gebruik van deze titel is afkomstig uit Frankrijk.

*² Charles Van der Cruyssen (Gent, 11 juli 1874 – Florenville, 30 april 1955) was een Belgische middenstander, oorlogsvrijwilliger en trappist. 

 

 

 

 Uit De Wereld Morgen:

 "Wat vooral opmerkelijk is: ook Marie-Albert Van der Cruyssen was op dat
moment aanwezig in Orval, hoewel hij al sinds 1948
abt-op-rust was van de abdij, in een klooster in Frankrijk woonde en
zich verplaatste in een rolstoel. Blijkbaar was zijn aanwezigheid toch
van groot belang.Wat werd er aan Valère Goedertier gezegd of getoond in
Orval dat het voor hem de ultieme geruststelling was? Goedertier stuurde
achteraf zelfs een brief aan Mgr. Van Peteghem om hem te vragen
aanwezig te zijn op zijn begrafenis om zo het ultieme eerherstel voor de
familie Goedertier concreet vorm te laten krijgen."

 

 

 

 

 

Langui Brief

Emile LANGUI

Brief van Emile Langui                                               (sic)

Mijn waarde Heer De Bruycker.

Ik kom zooeven uw geschenk te ontvangen en nu zit ik hier aan mijn tafel met … om het in keurig, fleurig Gentsch te zeggen … met mijn mond vol tanden!

Ik weet niet, hoe U te danken zonder in banale lieux-communs te vervallen. Laat mij U enkel dit zeggen: ik ben met de Antwerpsche Kathedraal zoo erg in mijn schik als een authentieke Sinjoor met zijnen Toren, zijn Schelde, zijn Kamiel Huysmans en heel zijn poesjenellenkelder te zamen.

Ik vraag mij alleen maar af, waar ik die royale geste verdiend heb? Het is helaas waar, dat het water naar de zee stroomt en dit de paarden die den haver niet verdienen, hem des te gemakkelijker krijgen. Daarom berust ik graag in mijn lot en wil tot het eind mijner dagen bij U “in het krijt” staan.

’t Is trouwens niet de eerste maal dat ik een dette d’ honneur jegens U af te korten heb. Ik denk altijd met plezier en een tikje fierheid terug aan een klein evenement, dat U zeker reeds lang vergeten zijt: ik werd destijds door een gepensioneerde majoor in La Flandre Liberale levend gevild, omdat ik met de leerlingen van het Institut De Kerckhove*1 naar een tentoonstelling van Permeke was geweest. Het eenige woord van goedkeuring, dat ik destijds kreeg, kwam van U … ongevraagd maar recht uit het hart.

Ook dat ben ik niet vergeten!

Mag ik, au hasard des rencontres, U blijven aanklampen om te informeeren naar Uw werk? Ik beloof U plechtig niet meer over de ravitaillering te zullen spreken!

Inmiddels verblijf ik   

                                 Allerhartelijkst

                                       Uw d.w.

                                  Emile Langui*

 (brief uitgeschreven door Frank & Eli)

*
Na studies aan een rijksnormaalschool, werd hij leraar in Gent. In 1928 promoveerde hij aan de Rijksuniversiteit Gent tot licentiaat in de kunstgeschiedenis en archeologie en werd leraar kunstgeschiedenis aan het Instituut Charles de Kerckhove in Gent.

Delvin aan Giroux

Jean DELVIN aan GIROUX

Brief aan Giroux (van Delvin)                          26 sept. 1921             (sic)                      80/28

J'ai enfin quelques mots de réponse de J. De Bruycker, car j'ai été amené à lui écrire pour lui faire part de votre aimable proposition, n'ayant pas réussi à le rencontrer, ni à son domicile où il n'est guère que la nuit, ni dans les divers ateliers qu'il occupe de temps en temps -

Sa réponse est absolument muette sur la question principale. Elle se borne à me fixer un rendez-vous mercredi prochain.

Si je vous adresse ces quelques mots aujourd'hui, c'est uni­quement pour vous prouver que je m'occupe de ce qui vous inté­resse.

Je pense que la prochaine lettre devra vous être adressée à Bruxelles; s'il en était autrement envoyez moi un mot.

J' ai bien reçu votre lettre très franche et vous en remercie ! à l'occasion nous parlerons de tout cela car je viendrai certes voir les expositions intéressantes que vous organiserez cet hiver.

Rappelez moi aux bons souvenirs de M. Elslander et recevez, cher monsieur, l'expression de mes meilleurs sentiments.

J. Delvin

rue de Rooigem 280   Gand

Brief aan Giroux (van Delvin*)                          29 sept. 1921             (sic)                      80/29

Cher Monsieur Giroux,

J'ai vu De Bruycker et j'ai vu son travail - je suis absolument de votre avis; une exposition De Bruycker sera un succès sous tous les rapports, j'en ai la conviction.

Il m'a montré ses dernières œuvres non encore vues. Il y a là des choses étonnantes, des œuvres définitives. Une évolution s'est produite chez lui et j'ai vu des dessins, très purs, très simples, sans recherche de l'effet de lumière - d'un style et d'un rythme qui évoquent les merveilleux dessins d' Holbein, du vieux Breughel et parfois même d' Ingres. Et toujours cette acuité d'observation qui lui est personnelle. Ce sont des personnages isolés, parfois demi nature - la tête travaillée, très fouillée, les vêtements un simple trait d'une pureté déconcertante. Puis encore de grandes compositions philosophiques, tel qu’ il en a montrées â Bruxelles, chez ses éditeurs, inspirées par la hantise de l'horreur de la guerre.

Encore de fort belles aquarelles, très grandes de dimensions et autrement, dans lesquelles il révèle des qualités de coloriste rare, à côté de cet esprit d'observation satirique et quelque peu caricatural qui assurent le succès même auprès des amateurs non esthètes. Si à cela on ajoute son œuvre gravée précédente il y a, je le répète de quoi réaliser une exposition qui sera très remarquée.

En principe il accepte l' idée de faire cette exposition et il viendra vous en parler un de ces jours de la semaine prochaine. L'adresse à laquelle il y a lieu de lui écrire : De Bruycker, quai St. Pierre, 5 à Gand.

En ce qui me concerne je ne vois pas l'utilité d'exposer en même temps. Je ne lui en ai rien dit et je me suis aperçu qu' il désire surtout exposer seul. Ne parlons donc plus, en ce moment, d'une exposition de mon travail.

Escomptant votre bienveillance je me permettrai de vous la rappeler, une autre année, si j¹estime avoir suffisaient d’œuvres à montrer, m' appartenant.

Bien cordialement, J. Delvin.


 (brief uitgeschreven door Frank & Eli-

Hippolyte Daeye

Hippolyte DAEYE

Brief aan Hippolyte Daeye                                     (sic)        (17/2/1924 ? achteraf aangebracht, niet JDB)

Bien reçu votre amicale lettre et le bulletin pour la manifes­tation Breughel.

Inutile de vous dire que je suis de tout cœur des vôtres. Que chambard - l'exposition de Permeke a causé.

Quand à celle-ci je l^’ ai trouvé admirable! Quel tempérament !
As-tu lu l'article de Deville dans la Fédération des Artistes - j'estime que c^’ est un vrai scandale! Au plaisir de vous revoir      meilleurs amitiés.

Brief aan Hippolyte Daeye                                     (sic)        (1/8/1925 ? achteraf aangebracht, niet JDB)

Mon Cher Ami.

Mieux vaut tard que jamais !!!

Je vous envoie enfin une réponse a votre bonnes lettres. Si la mienne n'a pas été écrite plus tôt c^’ est que nous avons été an voyage et à notre retour en affaire aux taxes ! Cela équivaut pour l'artiste à une grave maladie… vu que j’ avais fait tout cela à l’envers.

Une autre maladie c' était le choix que vous avez fait. Pour comble de malchance cette eau-forte sur chevalet était l'unique épreuve d’un cuivre détruit. Je me permettrai donc de vous en­voyer lundi une de (à mon avis) mes meilleures épreuves qui je l' espère ne vous déplairera pas trop.

Jusqu'ici nous ne sommes pas encore arriver jusqu’ à Anvers.

Je le regrette beaucoup - sous peu nous passerons quelques jours à Paris et doucement nous allons vers l'hiver - saison des expositions de Bruxelles où nous aurons certainement le plaisir de rencontrer l'Ami Daeye.

Bonne poignée de nous - de nous deux.

Brief aan Hippolyte Daeye*                                   (sic)       

Mon Cher Ami.

Nous devons a notre regret remettre votre visite. Je suis de nouveau pris ici à Gand pour l'affaire du Salon. Ce sera donc encore pour plus tard. Votre bonne visite nous a fait vraiment du plaisir. Mais ce qui me ferait aussi du plaisir ce serait d'apprendre si parmi tous les eaux-fortes que vous avez vu ici il s'en trouverai une qui pourrai te plaire ! Je serai enchanté que vous voudriez bien m'en indiquer une… si vous pouvez encore vous rappeler ce que vous avez vu? Je connais votre goût raffiné et j'ai eu terriblement la frousse ! Un mot et je vous expédie directement celle que vous m' indiquerai.

Nos bien meilleurs amitiés et bonne poignée de main.



 (brief uitgeschreven door Frank & Eli)

*Hippolyte Adhemar Daeye (Gent, 16 maart 1873 - Antwerpen, 18 september 1952) was een Vlaamse expressionistische schilder. Hippolyte Daeye groeide op te Gent in een rijke familie en bleef zijn hele leven gefortuneerd. Hij besloot op zijn drieëntwintigste kunstenaar te worden en studeerde aan de Gentse academie. De Eerste Wereldoorlog bracht hij door in Londen, waar hij nauwe vriendschappen ontwikkelde met Gustave Van de Woestijne, Edgar Tytgat en Constant Permeke. Hij ontdekte er Whistler, Constable en Turner, maar ook de Franse fauvisten en Modigliani, van wie hij veel invloed onderging. Maar hoewel een verdediger van het modernisme, werd hij zelf geen groot vernieuwer. Hij beperkte zich vooral tot het portret, vaak nog het kinderportret, en poogde daar een verstilde en bezonken expressie in te leggen. Hij zocht de fragiliteit van de persoonlijkheid te karakteriseren. In 1942 bedacht de kunstcriticus Paul Haesaerts er de term 'animisme' voor (van animus, ziel). Het animisme geldt als typisch voor de jaren 1930, toen na de zogenaamde 'excessen' van het expressionisme, kubisme en dadaïsme een 'retour à l'humain' aan de orde was. Ook Albert Van Dyck, die zich eveneens toelegde op het kinderportret, wordt vaak een animist genoemd.

 Boyens

"With the outbreak of war, De Bruycker joined a large expatriate Belgian population in
London. Other Belgian artists relocated in England included Albert Baertsoen, Emile
Claus, Hippolyte Daeye, Albert Delstanche, Valerius de Sadeleer, Emile Fabry, Charles
Mertens, George Minne, Isidore Opsomer, Gustave-Max Stevens, and Gustave van de
Woestijne.51 Among this community of Belgians in exile De Bruycker met and married
Rapha‘lle De Leyn, also a native of Ghent.52  " 
(Goddard)

"Hippolyte Daeye (1873-1952) zal ook het Kanaal oversteken. Hij kreeg zijn eerste opleiding in de plastische kunst bij de kunstschilder Albert De Vos. Daarna volgt hij lessen aan de Koninklijke Academie voor Schone Kunsten waar hij o.a. Louis Tytgadt, Jan Delvin en Jules Van Biesbroeck als leerkrachten heeft. Zijn opleiding zal hij vervolmaken aan het Hoger Instituut voor Schone Kunsten te Antwerpen. Om aan het gekletter van de wapens te ontsnappen trekt hij tijdens de oorlogsjaren naar Sanderstead nabij Londen.101"

(Hanne Pauw, https://lib.ugent.be/fulltxt/RUG01/001/244/524/RUG01-001244524_2010_0001_AC.pdf )

Giroux

Georges GIROUX

Brief aan Georges Giroux                                     10/11/21                (sic)       80/39

Cher Monsieur Giroux,

A mon regret je n'ai pas pu venir chez vous aujourd’hui mercredi.

Je suis obligé de remettre cette visite à la semaine prochaine. Puisque vous êtes tous les jours (en tout cas le matin) chez vous et que je ne suis pas certain du jour ou je viendrai. J'esti­me qu'il est inutile de vous prévenir.

Au plaisir de vous voir, veuillez agréer mes meilleurs salutations.

Brief aan Georges Giroux                                     2/01/22               (sic)       80/56

Cher Monsieur Giroux*

J'ai exécuté une petite aquarelle humoristique ayant rapport à l^’ ouverture de mon exposition intitulé, un réveil agité. Celui qu'on éveille est naturellement moi-même.

L'aqua est particulièrement bien réussie mais il y manque quelque chose.

Parmi le grouillement j¹aurais bien voulu mettre un personnage qui serait Monsieur G. Giroux puisque c'est lui-même qui a troublé ma léthargie !

Consentiriez vous à me donner une petite photo de vous-même, si possible de face? inutile de vous dire que cela presse. Cela pour le côté artistique.

Ceci pour le côté commercial. Je vous serais obligé - vu que la date approche de l’ ouverture pour notre bonne quiétude et vouloir la régularité de mes affaires - de vouloir me certifier par écrit l’ accord que nous avons fait. C'est à dire les conditions convenues dans notre entretien lors de ma visite à Bruxelles.

Je vous remercie d^’ avance et vous prie d'agréer, cher Monsieur Giroux mes salutations les meilleures.


 (brief uitgeschreven door Frank & Eli)

*Georges Giroux, est né le 25 août 1868 à Mâcon (France) et mort en 1923 à Bruxelles, tient une boutique de mode à Bruxelles avec son épouse, une modiste célèbre. Il habite à Watermael-Boitsfort, où son voisin n'est autre que le renommé connaisseur d'art Jean-François Elslander qui l'a projeté dans les cercles artistiques bruxellois et l'a incité à se constituer une collection. À la suite de ses contacts avec des artistes, l'idée de fonder une galerie professionnelle lui vint. L'ouverture date du 16 mars 1912. La galerie était située dans la boutique de mode de son épouse. Grâce au succès de la boutique, la galerie réussit à survivre car toutes les expositions n'eurent pas un succès commercial. Après sa mort, survenue en 1923, son épouse a continué d'exploiter la galerie jusqu'à son décès. Un cousin, George Willems, a tenu ensuite la galerie jusqu'à la fin de l'année 1960.

Brief aan JDB van Bonnel

Brief aan Peter Bonnel                     18/09/16            (sic)

Beste Peter,

Eh wel ! wat nieuws kerel.

Hoe stel u het op uw nieuwe buiten en de schapen beginnen ze al wat vriendelijker naar u te kijken?

Werkt u - denkt u of sta u ook in den meersch niet aan ‘t gras maar uw herinneringen af te knagen ! 'k Hoop toch wel dat die prachtige natuur u toch wat kalmer gemaakt heeft ?

God hemel wat heb u moeten lijden op die terugtocht met die verdoemde Zepps* ! £n wat al nieuws - nu zijt u reeds bezig in te pakken voor naar Amerika te trekken of moet u nog altijd wachten op de décision van den bureau militaire?

Hier niets nieuws: altijd zelfde sleur de dag van morgen net als die van gisteren. Niets, niets nieuws, altijd tout va bien: net als in de communiqués. Ik begin een 4^de plaat en ik hoop dat ze beter of de anderen zijn zal - in alle geval ga ik trachten me wat te simplificeren en me wat min te verteuteren in de ver­wikkelingen !

M^lle Raphaelle stel het ook al niet slecht en wacht met ongeduld naar dikker te worden - ^ft is een idee fixe - een marteling en die overdreven wensch naar vet vermagerd haar verschrikkelijk. Ja alles is hard rond mij op die manier !

U moet toch wel eens op Londen denken meen ik, om al dat gewarrel hier en ook op men studio en op dien schoone dach met al het vuil papier waar u zoo duchtig in zitten krabben heb. ’k Zie u nog met de haren over neus, oogen en mond gestuipt over den emmer - dwijl in hand - gelukkiglijk was ik uw schoonvader niet ! Peter, ik heb er op gedacht nadien - wie weet houd u niet veel aan die koppen van uw ets ? zoo ja, een woordje en ik stuur hem u op.

Herinner u eens - ik ben nog uw schuldige - u weet toen ik op Bedfordplace woonde. Neem dit, dit is reeds een heel kleine vergoeding.

Schrijf ons eens 't een en ander over u.

Als u schrijf naar ‘t Fransche laat niet onze beide groeten over te brengen aan uw toekomende.

Alla ! onzer allerbeste en flinke handdruk - groeten van Stella en moeder en dank voor hare schone pop !

Hartelijk hé !    Jules.

*Zeppelin (luchtschip)